23 avril 2020
Catégorie
Le Journal de Nicolas Houle
Types
Liste d'écoute, Programmation
Écrit par : Nicolas Houle
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Hier, on célébrait la folk de Basia Bulat, aujourd’hui, passons au blues rock, à la soul et au funk de Lachy Doley, qui devait se produire ce soir, au Palais Montcalm.
L’Australien Lachy Doley avait prévu monter sur les planches de la salle Raoul-Jobin avec son trio et dans le cadre d’un programme double, où Steve Marriner – qu’on a pu voir avec Harry Manx – aurait mis la table.
Ce concert a dû être annulé, Doley ne pouvant remettre les dates facilement. Cela dit, nous souhaitons nous reprendre en 2021, à la même période de l’année.
Si vous n’avez pas encore été initié à Doley, alors il est plus que temps de se plonger dans l’univers de ce chanteur et claviériste d’exception. Il est non seulement maître de l’orgue Hammond mais il est joue aussi du whammy clavinet, un clavier électrique muni d’une barre de vibrato, duquel il tire des sons voisins de la guitare. Tout ça sans compter que c’est tout un showman…
Une solide pièce, que Doley ne craint pas d’interrompre ou presque pour se lancer dans un formidable solo, d’abord tout en douceur puis qui devient un crescendo irrésistible.
On a surnommé Doley «le Jimi Hendrix des claviers». Cette reprise de Voodoo Child semble on ne peut plus appropriée pour en témoigner…
https://www.youtube.com/watch?v=j2N-z_Vhbok
Doley aime bien s’aventurer dans plus d’un style musical, mais il revient invariablement au blues et ça donne toujours d’excellents résultats…
Doley en duel avec le saxophoniste Adam Wendt lors d’un festival, en Pologne.
Une foule d’artistes bien connus, dont Joe Bonamassa et Steve Vai, ont joué avec Lachy Doley. Ici, on le voit dans la formation de Hughes reprendre le solo de la pièce Burn, de Deep Purple.
Une composition davantage funky, où Doley brille toujours autant.
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