Musique du monde
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D'Youville
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Chanteuse, compositrice et militante, la Brésilienne Bia Ferreira interpelle le grand public depuis ses débuts par ses chansons engagées contre l’homophobie, le racisme et autres formes de violences et de discriminations. Son identité de femme noire lesbienne est au cœur de son oeuvre. Puisant avec agilité dans le jazz, le funk, les rythmes brésiliens, le reggae et le rap, cette multi-instrumentiste à la voix puissante et profonde fait le pari de réussir à passer son message dans sa langue d’origine, le portugais.
Après le succès de la chanson Cota Não é Esmola, qui a récolté plusieurs dizaines de millions d’écoutes en ligne et qui est même devenue un sujet d’étude obligatoire pour l’examen d’entrée à l’Université du Brésil, ses albums Igreja Lesbiteriana: Um Chamado et Faminta l’ont menée sur les planches de plusieurs grandes scènes au Portugal et en Europe. Remarquée un peu plus tôt cette année lors de son passage à Montréal, elle débarque à Québec pour une première visite en solo. Une créatrice percutante au talent brut !
Ils en parlent…
« La musique brésilienne est une jungle foisonnante de styles variés désignés par des vocables dont certains sont connus comme bossa nova, samba, samba funk, forro ou même l’acronyme MPB, pour « musica popular brasileira ». Bïa Ferreira amalgame bien des choses dans ses chansons revendicatrices, mais se revendique d’une seule étiquette : MPP, pour « musica de mulher preta », c’est-à-dire musique de femme noire. » – La Presse